La détermination du droit des grands-parents d'être en contact avec un mineur ne peut pas suivre les mêmes critères que le contact avec les parents du mineur.

Dans son arrêt du 8 septembre 2021, dossier no. I. ÚS 1081/20, la Cour constitutionnelle a tranché une plainte concernant la détermination des contacts des grands-parents avec un enfant mineur. La Cour a notamment souligné que la détermination de l'étendue des contacts ne peut se fonder sur les critères normalement appliqués pour décider des contacts des parents, mais sur des critères spécifiques pour d'autres proches, tels que les grands-parents.

Dans la décision, la Cour constitutionnelle est bien consciente que le système juridique ne fixe pas de critères précis pour déterminer l'étendue des contacts entre les grands-parents et l'enfant. Par conséquent, la prise de décision dans ce domaine relève toujours principalement de la compétence des tribunaux généraux.

En même temps, cependant, il est clair que l'étendue des contacts d'autres membres de la famille avec l'enfant ne peut pas être plus vaste que le contact des parents avec l'enfant. C'est notamment le cas lorsque les parents ne le souhaitent pas, ou lorsqu'il existe une certaine tension ou dispute entre parents et grands-parents. Ainsi, la Cour constitutionnelle a pour la première fois déclaré explicitement que le contact des parents avec un enfant est en fait a priori préféré au contact avec d'autres proches.