Parmi les nombreux changements intervenus dans le domaine de la sécurité sociale avec effet au 1er janvier 2022 figurent notamment des ajustements de la durée du congé de paternité et de la rémunération des accueillants familiaux. Après avoir été la cible de critiques pendant des années, la République tchèque a finalement décidé de mettre en œuvre le contenu de la directive européenne sur la conciliation de la vie familiale et de la vie professionnelle, et a prolongé la période de versement de l'allocation de paternité postnatale (paternité) à 14 jours, contre 7 jours auparavant. Tous les pères inscrits sur l'acte de naissance de l'enfant, indépendamment de l'existence d'un mariage, ont droit à cette prestation s'ils sont couverts par une assurance maladie. Dans le cas des salariés, l'existence d'une relation de travail est donc une condition préalable ; dans le cas des travailleurs indépendants, l'introduction d'une demande volontaire d'assurance maladie est une condition préalable. Les pères peuvent profiter de la prestation dans les six semaines suivant la naissance de l'enfant.
Un changement important dans le domaine de la famille d'accueil est la séparation des modalités de rémunération des familles d'accueil "professionnels" et non "professionnels", qui sont des membres de la famille. Alors que jusqu'à présent, la rémunération des deux groupes des familles d'accueil était traitée de manière identique, à savoir la rémunération pour les familles d'accueil, une allocation d'accueil pour les familles d'accueil non professionnels est désormais introduite. Toutefois, ces personnes (grands-parents, etc.) seront financièrement désavantagées par la nouvelle allocation d'accueil, qui a suscité le ressentiment des personnes concernées par les changements. En revanche, la rémunération des familles d'accueil professionnels sera désormais basée sur le salaire minimum, ce qui se traduira dans de nombreux cas par une augmentation significative.